La course du coeur

Paul revient tout juste de la Course du Coeur à laquelle, en indémotivable sportif, il a participé et qui a eu lieu du mercredi 27 au dimanche 31 mars 201

L'équipe de coureurs de Paul, au premier rang, deuxième en partant de la droite

L’équipe de coureurs de Paul, au premier rang, deuxième en partant de la droite

 

La Course du Coeur, qu’est-ce que c’est ? (extrait du site www.trans-forme.org)

La Course du Coeur est un événement sportif et solidaire, ancré sur la question sociétale majeure du don d’organes. Car cette course, à travers l’exploit réalisé par des coureurs greffés vise à la sensibilisation du grand public à la transplantation d’organes et par conséquent à la nécessité du don d’organes.

La Course cherche à faire progresser cette cause dans les mentalités en s’adressant au public tout au long du parcours, dans les quelques 200 communes traversées, mais aussi grâce aux médias qui relayent l’événement. La course du coeur, c’est…

  • 750 km de course à pied en relais non stop en quatre jours et quatre nuits entre Paris et Bourg Saint Maurice – Les Arcs
  • Entre 12 et 16 équipes de 14 coureurs dont 1 équipe de personnes transplantées (cœur, foie, rein, moelle osseuse, …)
  • Des étapes de 8 à 60 km et des étapes particulières : roller, bike and run, relais volants, bike and bike, etc.

Et pour Paul ?

Au départ de la course, sur la Place du Trocadéro, Paul et ses compères, vêtus de bleu des pieds à la tête (chaque équipe avait choisi une couleur) se sont élancés sous les fanfares et les encouragements des familles et amis venus les soutenir.

Pour sa première participation, la Course du Coeur de Paul a été particulièrement éreintante. Malgré son habitude de courir des 10 km, celle-ci fut d’un tout autre acabit : sur le principe, chaque membre de l’équipe court suivant ses capacités, en relai pendant 4 jours. Paul courait donc un peu plus d’une heure deux fois par jour et avait la responsibilité d’un véhicule balai.

« Les muscles souffrent et on dort peu, entre 4 et 5 heures de sommeil par jour », raconte-t-il. « Mais c’est aussi une grande occasion de faire de belles rencontres ». C’est ainsi qu’il a pu faire la connaissance de Merzouk, transplanté cardiaque depuis 2 ans, qui rêverait de participer cet été aux Jeux Mondiaux de Durban, en Afrique du Sud. Ou du Professeur Cabrol (voir photo ci-dessous) ayant participé à la première transplantation cardiaque en France en 1968. Il a aussi pu rencontrer d’autres types de greffés et partager expérience et difficultés.

Paul et le professeur Christian Chabrol

Paul et le professeur Christian Chabrol

« En participant à cette course, je ne cours pas que pour moi, j’ai l’impression de courir utile ».

Une autre démonstration de la motivation et de l’engagement : go Paul, go !